La vasectomie est une méthode de contraception masculine de plus en plus prisée. Il s’agit d’une procédure chirurgicale mineure qui vise à stériliser l’homme en empêchant les spermatozoïdes de se mélanger au liquide séminal. Elle réduit ainsi la probabilité de fécondation. Malgré son efficacité reconnue, de nombreux mythes et malentendus entourent cette intervention et suscitent des questions. Quel est son déroulement ? Quelles sont les menaces qui y sont associées ?
Vasectomie : tout savoir sur le processus chirurgical
L’intervention de vasectomie débute par une ou deux petites incisions au niveau du scrotum. Par ces ouvertures, le praticien accède aux canaux déférents. Une fois qu’ils sont isolés, ces derniers sont coupés, puis ligaturés ou cautérisés. Ces méthodes préviennent la réunification des voies spermatiques. La durée totale de l’opération varie entre quinze et trente minutes.
Après la chirurgie, vous pouvez en général reprendre les activités courantes rapidement. Le repos est néanmoins conseillé pour favoriser la guérison. Des douleurs légères et temporaires peuvent survenir. Elles sont habituellement gérables à l’aide d’antalgiques prescrits.
Une question fréquemment posée concerne la réversibilité de l’intervention. Bien qu’elle soit faisable, la vasovasostomie reste complexe et ses chances de rétablir la fertilité déclinent avec le temps. Cette potentialité ne doit donc pas être considérée comme une garantie lors du choix de se soumettre à une opération.
Pour effectuer votre opération, vous pouvez vous rendre dans une clinique qui pratique la vasectomie au Québec ayant une bonne réputation et les agréments requis.
L’efficacité de la vasectomie : taux de réussite et délais
Le niveau de succès est très accru. Il s’élève en général à environ 99,85 %. Perçue comme l’une des méthodes contraceptives les plus fiables, la vasectomie se distingue par sa permanence et sa simplicité d’exécution. Les échecs sont principalement attribuables à la présence de spermatozoïdes après l’intervention, d’où l’importance de suivre les directives postopératoires attentivement.
La période de stérilité effective peut s’étendre sur de nombreux mois, le temps que les canaux séminifères se vident totalement des gamètes mâles. Il faut procéder à deux analyses séminaliques après trois mois et une vingtaine d’éjaculations pour confirmer leur absence. C’est après ces résultats négatifs que les partenaires peuvent renoncer aux moyens contraceptifs.
Existe-t-il des risques et des effets secondaires potentiels ?
Après l’intervention, certains hommes expérimentent des répercussions indésirables. Même si elles sont rarissimes, des infections peuvent survenir au niveau du site opératoire. Pour ces cas, un traitement antibiotique est prescrit pour contenir toute complication. Les ecchymoses et le gonflement sont aussi possibles, mais ils s’estompent habituellement rapidement.
Certains sujets observent un granulome spermatique. C’est une petite boule dure formée du sperme ayant fui. Cette situation nécessite qu’un avis médical soit sollicité. Afin de minimiser ces risques, suivez scrupuleusement les recommandations postopératoires de l’urologue.
En ce qui concerne la sexualité, elle est en général peu affectée. Attendez toutefois quelques jours après l’intervention pour reprendre des rapports sexuels. De rares cas documentent par ailleurs une douleur chronique au scrotum. Cette symptomatologie nécessite une prise en charge spécifique. Elle peut impliquer des régimes de souffrance adaptés ou des procédures comme la vasovasostomie si elle perturbe sévèrement la qualite de vie du patient.
